En marge de l’examen du Rapport trimestriel du Secrétaire Général des Nations Unies sur la situation au Mali : SEM Abdoulaye DIOP l’a dit «le Mali ne va pas continuer à se justifier sur la question du choix de ses partenaires» en face de la presse.
Par Malijet

Le Patron de la Diplomatie malienne, SEM Abdoulaye DIOP était face à la presse le vendredi 27 janvier 2023. L’objectif était d’apporter des éclaircissements sur le dernier Rapport trimestriel du Secrétaire Général des Nations Unies sur la situation au Mali.
Après la présentation des observations du Gouvernement du Mali suite au rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur la situation au Mali, SEM, DIOP a annoncé le constat d’un certain nombre de convergences.
Dans un premier temps, le rapport se félicite de la diminution de près de 58 % des cas allégués de la violation des droits de l’homme et se félicite aussi des progrès accomplies des Autorités maliennes sur le processus de la transition en cours, a déclaré le ministre DIOP.
« Nous avons réitéré encore une fois l’engagement du gouvernement du Mali par rapport à sa mise en œuvre. Ensuite, nous avons aussi détaillé les efforts, les initiatives et les actions qui ont été déployés par le gouvernement en rapport avec les autres parties signataires pour pouvoir avancer sur le processus du DDR et sur l’ensemble des autres questions. ». A-t-il précisé le Chef de la diplomatie malienne sur la question de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Algérie.
Lors de ce point de presse le ministre a martelé ainsi « De manière générale, nous avons estimé qu’il est important de plus en plus que le rapport du conseil de sécurité puisse chaque fois valoriser davantage l’effort important qui est fait par les autorités maliennes pour pouvoir apporter la sécurité. ».
Sur la question spécifique du rapport, « nous trouvons que ce rapport ne répond pas à nos aspirations légitimes et à nos demandes par rapport à la sécurisation de notre pays qui est l’objectif essentiel. Plusieurs options sont mises sur la table et qui seront examinées. Le problème de la MINUSMA, c’est l’inadaptation de son mandat à un contexte d’environnement marqué par des menaces terroristes et asymétriques et il n’y a pas suffisamment d’effort pour prendre en charge cette situation. Et, il est important que le travail de la mission soit davantage articulé avec les autorités maliennes. Donc, nous pensons que ce qui est mis sur la table ne prend pas en charge la gravité de la situation sur le terrain et la nécessité de pouvoir travailler à l’inverser. Mais, le gouvernement du Mali reste ouvert au dialogue afin de trouver la meilleure voie. ». Selon lui, les détails qui sont ressortis des débats.
Aux dires du Patron de la diplomatie malienne, sur le choix des partenaires, notamment la Russie, le Mali a été absolument claire en rappelant les principes clé qui ont été édictés par le président de la transition, SE Col Assimi GOITA, Chef de l’Etat ; les principes qui vont gouverner l’action publique au Mali, mais aussi nos rapports avec nos partenaires, à savoir :
– Le respect de la souveraineté du Mali ;
– Le respect des choix stratégiques et des partenariats du Mali ;
– La prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décisions.
Avant d’ajouter que le Mali ne va pas continuer à se justifier sur la question du choix de ses partenaires.
Enfin, le ministre DIOP a annoncé que le Mali reste ouvert à travailler pour le retour à l’ordre constitutionnel, mais aussi le préalable qui est de renforcer la sécurisation du pays pour créer les conditions nécessaires pour la tenue d’élections. Et nous allons continuer à travailler pour amener la paix et la sécurité dans notre pays et à continuer à tendre la main à nos frères des mouvements signataires afin qu’ils puissent revenir s’asseoir autour de la table pour que nous puissions continuer à travailler ensemble pour mettre notre pays à l’abri des menaces.
Bouba/Malijet.com